Le phare de Fécamp ,une sentinelle de pierre et de lumière, dressée face aux vents du large sur la côte d’Albâtre en Normandie.
C’est l’un de ces lieux où la mer et le ciel se rejoignent dans un même souffle, entre la blancheur des falaises et le vert profond de la Manche. Voici sa fiche, comme un carnet de route maritime.
Le phare de Fécamp, haut de 14 mètres, s’élève sur la jetée nord.
Reconstruit après la Seconde Guerre mondiale, il veille aujourd’hui sur les pêcheurs et les plaisanciers entrant dans le port.
Sa lumière blanche clignotante, visible à plus de 15 milles marins, perce la brume et rappelle la vocation maritime ancienne de la ville.
En réalité, il s’agit d’un ensemble de deux phares :
Le feu d’alignement avant, au bout de la jetée nord.
Le feu d’alignement arrière, plus haut, situé dans la ville, servant à guider les navires dans l’axe du chenal.
Le phare lui-même, peint de blanc et de rouge, se dresse face aux falaises crayeuses, comme une note géométrique dans un tableau impressionniste.
Le phare de Fécamp n’est pas qu’un signal lumineux , c’est un repère poétique, un symbole de résilience.
Il évoque le retour des marins, la mémoire des falaises et le courage de ceux qui vivent au rythme des marées.
À la tombée du jour, quand le vent se calme et que la lumière bascule dans les tons d’ambre, on comprend pourquoi les peintres et les poètes ont tant aimé ce bout de côte.
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