Perchée à plus de 100 m au‑dessus de la mer, la falaises du Cap Fagnet dominent la baie de Fécamp avec une vue large sur la plage, le port et l’horizon.
C’est là qu’ont été édifiés, durant la seconde guerre mondiale, d’impressionnants bunkers et radars du dispositif du Mur de l’Atlantique, pour surveiller le large et défendre la côte.
Le lieu marie l’héritage d’un oppidum gallo‑romain (on distingue encore une large fosse d’un ancien rempart) et les vestiges de la guerre , un contraste entre mémoire ancienne et mémoire récente.
Entre juin 1940 et septembre 1944, Fécamp fut occupée par les forces allemandes.
Le Cap Fagnet accueillait un important site de détection radar : par exemple, une installation “Mammut” de longue portée (200‑300 km), un radar anti‑aérien Würzburg Riese.
Le dispositif visait à surveiller l’Atlantique, prévenir un débarquement allié et protéger le port de Fécamp.
Aujourd’hui, les blockhaus s’intègrent à la mémoire collective : le “Circuit 39‑45” permet de les visiter et d’en apprendre davantage sur leur rôle.
Des casemates (bunkers en béton), alignées à flanc de falaise ou en plateau, certaines partiellement enterrées ou envahies par la végétation.
Des constructions radars : un bunker « V143 » pour le radar Mammut encore visible sur le sommet du Cap Fagnet.
Un abri sanitaire creusé dans la falaise (dans certaines visites) : rappel poignant du caractère militaire et de l’effort de guerre.
Panoramas grandioses ,la mer en bas, les lignes blanches des falaises de craie, et les vestiges de béton à mi‑hauteur, mêlant calme et puissance historique.
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